du 4 juillet au 25 septembre 2022
au 18 rue de la Calade — Arles
Dress Code relie une quarantaine d’artistes proposant des regards singuliers sur l’identité et le vêtement dans le monde. L’habit est représentatif d’un aspect identitaire, il peut susciter le désir en sublimant le corps humain, notamment par la parure, mais aussi être révélateur de codes et de normes. Les codes vestimentaires permettent une intégration à la société ou a contrario le rejet, l’émancipation mais aussi la revendication.
Symbole de la globalisation, la mode, lieu de subjectivation et de désubjectivation, d’intervention et d’aliénation, contribue à l’émancipation sociale et physique. Cette évolution nous questionne sur pourquoi le vêtement est toujours au cœur de la problématique des identités. L’habillement prend toujours le pli d’être marqueur du sexe, de l’âge, du statut social, de la religion, de l’orientation sexuelle, des opinions politiques, de la richesse, de la sous-culture. Tantôt parure, costume, habit de scène ou de culte, les vêtements représentent des identités singulières mais également collectives.
Dress Code pose le regard sur cette relation identité - vêtement à travers notamment les Drag Queen de New York, les jumeaux au Nigéria, les rituels vaudous au Bénin et au Togo, les femmes zapotèques au Mexique, mais aussi par des investigations photographiques personnelles. Entre rites et marqueurs de genre, la vingtaine d’expositions propose un questionnement sur des identités singulières mais également collectives et traite l’habit comme émancipation ou revendication. Fotohaus propose une amplification du programme avec Sein und Schein, être et le paraître ; tout comme Fragiles, projet choral de Tendance floue, habité par les secousses qui traversent notre époque.
au 18 rue de la Calade — Arles
Dress Code relie une quarantaine d’artistes proposant des regards singuliers sur l’identité et le vêtement dans le monde. L’habit est représentatif d’un aspect identitaire, il peut susciter le désir en sublimant le corps humain, notamment par la parure, mais aussi être révélateur de codes et de normes. Les codes vestimentaires permettent une intégration à la société ou a contrario le rejet, l’émancipation mais aussi la revendication.
Symbole de la globalisation, la mode, lieu de subjectivation et de désubjectivation, d’intervention et d’aliénation, contribue à l’émancipation sociale et physique. Cette évolution nous questionne sur pourquoi le vêtement est toujours au cœur de la problématique des identités. L’habillement prend toujours le pli d’être marqueur du sexe, de l’âge, du statut social, de la religion, de l’orientation sexuelle, des opinions politiques, de la richesse, de la sous-culture. Tantôt parure, costume, habit de scène ou de culte, les vêtements représentent des identités singulières mais également collectives.
Dress Code pose le regard sur cette relation identité - vêtement à travers notamment les Drag Queen de New York, les jumeaux au Nigéria, les rituels vaudous au Bénin et au Togo, les femmes zapotèques au Mexique, mais aussi par des investigations photographiques personnelles. Entre rites et marqueurs de genre, la vingtaine d’expositions propose un questionnement sur des identités singulières mais également collectives et traite l’habit comme émancipation ou revendication. Fotohaus propose une amplification du programme avec Sein und Schein, être et le paraître ; tout comme Fragiles, projet choral de Tendance floue, habité par les secousses qui traversent notre époque.
Artistes Liza AMBROSSIO, Michela BENAGLIA, Delphine BLAST, Robin BLOCK DE FRIBERG, Manon BOYER, Elina BROTHERUS, Daniel CASTRO GARCÍA, Bruno CATTANI, Antonio D’AMBROSSIO, Sanne DE WILDE, Alexandre DUPEYRON, Amin EL DIB, Dmitry ERET, Benoît FERON, Collectif fiVe, Jeanne FRANK, Ching-Yuan HSU, Sara IMLOUL, Phumzile KHANYILE, Katerina KIRTOKA, Yevheniia KRIUK, Bénédicte KURZEN, Laurent LABODIE, Lawrence LEMAOANA, Lila NEUTRE, Frédéric NOY, Mathieu RICHER MAMOUSSE, Torsten SCHUMANN, Tendance Floue
Commissaires d’exposition Marc BARBEY, Florent BASILETTI, Anne Marie BECKMANN, Christel BOGET, Françoise DELVOYE, Emilie DEMON, Agathe KALFAS, Klaus KEHRER, Chiara RUBERTI, Enrico STEFANELLI.
Blood Orange
Naranja de Sangre
Liza AMBROSSIO
Tout commence par une image mentale : une orange qui saigne. Contaminée par l’esthétique de la contre-culture japonaise et des rituels aztèques du sacrifice humain comme une forme de poétique, Liza Ambrossio mêle performance, intervention dans l’espace, vidéos, installations, pratiques de manipulation psychologique, science-fiction, ero guro et sorcellerie.
commissaires Florent BASILETTI, Klaus KEHRER
partenaires Kehrer Verlag, ChromaLuxe, Fondation Nadine
The Savage, the Fool and the Bear & The Mamuthones
Michela BENAGLIA & Antonio D’AMBROSIO
Les sauvages, les fous, et les ours (Savages, Fools and Bears) sont représentés dans les mythes traditionnels et les rites ancestraux du monde entier sous forme de masques anthropologiques, parfois très semblables les uns aux autres. Les masques sont des créatures d’un univers parallèle. Ils vivent à l’intérieur de chaque être humain, ils sont l’expression de nos instincts les plus profonds et les plus ancestraux. Des bêtes ou des monstres qui n’ont pas besoin de cacher l’Homme qui est en eux.
À Mamoiada, on célèbre un rite païen dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Au centre du rituel se trouvent les Mamuthones et les Issohadores : deux personnages masculins qui, bien que vêtus différemment et apparemment en contraste, sont en fait complémentaires, inséparables et indiscutables. Le rituel commence par l’habillage, qui atteint son apogée au moment où les Mamuthones et les Issohadores mettent leurs masques.
commissaires Chiara RUBERTI, Enrico STEFANELLI
partenaire Photolux Festival
Spiritual Fabrics
Delphine BLAST & Bruno CATTANI
Avec Fleurs de l’Isthme, la photographe met en scène les femmes zapotèques, devenues des icônes de la féminité mexicaine et indigène. La sérialité des portraits matérialise cette communauté de femmes puissantes et leur sororité. Le vêtement est placé au centre comme marqueur de leur identité, dans un décorum épuré laissant toute sa place aux détails des matières (velours, satin, dentelle, fleurs) et à l’individualité des modèles.
Vodoo est une série de photographies réalisées au Bénin et au Togo en 2019 sur les rituels vaudous. Le Bénin est le lieu où est né le vaudou. Dans cette tradition vivent les rituels Egungun, les fantômes vivants du Bénin, du Togo et de certaines parties du reste de l’Afrique de l’Ouest. Chaque Egungun apparaît sous la forme d’un personnage vêtu d’une robe, donnant l’impression que le défunt fait une réapparition temporaire sur Terre. Cette impression est renforcée par les costumes volumineux des Egungun ; les tissus et les motifs qu’ils utilisent expriment le pouvoir de l’ancêtre .
commissaire Agathe KALFAS
partenaires Atelier SHL, Filip
Sous les Jupes
Robin BLOCK DE FRIBERG
C’est lors d’un voyage au Japon que l’idée de la série Sous les jupes émerge. Dans ce pays, tous les téléphones sont calibrés pour déclencher une alarme sonore ou lumineuse dès qu’on veut prendre une photo aussi banale soit-elle, un système mis en place pour traquer les pervers masculins dans les transports en commun. C’est le point de départ d’une réflexion personnelle autour de ce vêtement et du voyeurisme latent qui l’entoure.
commissaire Florent BASILETTI
Règles du je
Elina BROTHERUS & Sara IMLOUL
Les images d’Elina Brotherus jouent sans cesse avec les règles de ce jeu qui peut aussi s’écrire « je » et qui passe, sans se lasser, du mot au vu, du vu au poème, du poème à tout ce qui dans le cadre peut rire en silence. Sara Imloul, construit des images en noir et blanc réinterprétant toujours un peu plus follement ce qu’ouvraient les surréalistes dans les années 1920.
commissaire Christel BOGET
partenaires gb agency, 110 Galerie, Diamantino, ETPA
I Peri N’Tera
Daniel CASTRO GARCIA
Castro Garcia explore les multiples facettes de l’impact de la migration en Italie, de l’Afrique à la Libye en passant par la mer Méditerranée. Ceux qui survivent à ce voyage subissent nombre d’incidents traumatisants, pour découvrir ensuite que la vie en Italie et dans l’Europe élargie n’est que ghettoïsation, xénophobie, chômage, exploitation accompagnés d’un processus long et difficile pour se voir attribuer des papiers.
commissaire Anne-Marie BECKMANN
partenaire Deutsche Börse Photography Foundation
(in)Visible
Collectif fiVe
Le collectif d’artistes viennoises fiVe révèle le visible comme l'invisible, bouscule les habitudes ou redessine des frontières inédites. Riche de sa diversité, le groupe présente, en les poussant à l’extrême ou en les traitant avec subtilité, des thèmes actuels : urbanisation, changements climatiques, environnement et migrations.
partenaires Advantage Austria, Forum culturel autrichien
Dysnomia
Alexandre DUPEYRON
Par son œuvre, Alexandre Dupeyron a constitué entre ses séries d’ininterrompues conversations d’où il se dégage la sensation d’une matière universelle comme un trou noir. Les représentations élaborées, dont l’étrangeté n’est rien moins qu’évidente, lient l’abîme à l’invention. L’ensemble ne se fragmente pas. Le caractère de chaque représentation s’avère auxiliaire par rapport à l’essence du tout.
partenaire LesAssociés
Folders, Cracks and Papers
Amin EL DIB
Amin El Dib suit souvent une voie singulière de déconstruction brutale de ses images. La nouvelle construction, créée à partir de l’image détruite, touche notre rétine et notre être au niveau le plus intime, parfois jusqu’au seuil de la douleur. Son but est toujours de capter l’éphémère de la vie et sa fragilité.
commissaire Marc BARBEY
partenaire Collection REGARD