Expositions passées








du 30 novembre au 30 décembre 2023
au 18 rue de la Calade — Arles


Portes insulaires       Le programme d’expositions Portes insulaires est une invitation dans des territoires méconnus et mouvants ; une exploration des défluents, à travers des sédiments, à la rencontre des habitant.e.s. Des univers faussement sauvages, empreints d’un sentiment d’appartenance fort, avec l’ambition d’un contrôle ultime mêlé à une impuissance saisissante.

Nous partons à la découverte du delta du Danube, le deuxième plus grand des deltas européens après celui de la Volga, avec une superficie de 3 446 km2 ; une région naturelle protégée et classée au patrimoine mondial par l’Unesco depuis 1991. Camilla de Maffei capte ce territoire à travers les quatre saisons, à la rencontre de ses habitant.e.s et à la découverte de l’embouchure du fleuve prenant sa source en Allemagne, dans les montagnes de la Forêt Noire, pour finir dans la mer Noire. Ce delta est la plus grande zone humide de l’Europe, cinq fois plus grand que la Camargue, la terre ferme ne représente que 13 % de la superficie totale.

Mathias Benguigui porte un regard sur le delta du Rhône, delta de Camargue. Un territoire empreint de mythes, de visions fantasques et de légendes. Un écrin pour la biodiversité qui subit des pressions socio-politiques et une crise environnementale sans précédent. Une terre de contradiction, avec un sentiment d’isolement et d’iléité, mais aussi portée par le tourisme à travers son image sauvage et idyllique.

En Méditerranée et en Provence la maîtrise de l’eau est très importante, elle façonne l’économie et sa vivabilité. Le sens de l’orientation permet de cartographier des territoires pour permettre de mieux les appréhender. Elizabeth Guyon réalise cette cartographie en marchant au rythme de l’eau au sein du canal de Craponne. Datant de la Renaissance, ce canal irrigue et fertilise une grande partie de la Crau, cette steppe désertique laissée par le paléo delta de la Durance. Elizabeth jalonne ces rencontres à travers une perspective de faire du commun, en captant l’écho entre l’eau et la parole.




Artistes        BENGUIGUI Mathias, DE MAFFEI Camilla, GUYON Elizabeth et LUZ Joana

Direction artistique   
BASILETTI Florent







ZIRK & PEOGO  





du 3 novembre au 30 décembre 2023
au 18 rue de la Calade — Arles


Soum Eveline BONKOUNGOU      Eveline, née en 1992 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Elle commence par assister des photographes événementiels pendant 2 ans, puis elle fait la rencontre du photographe burkinabé Adrien Bitibaly qui lui fait découvrir la photographie d’auteur.
En 2021, elle participe au programme de mentorat de Photosa, la biennale photographique de Ouagadougou.  La même année, elle intègre le CERPHOB (Cercle des Photographes du Burkina) et devient membre du comité d’organisation du festival. En 2023, elle expose son projet, Zirk lors de la seconde édition de Photosa. Elle réalise une résidence de création au centre culturel Leschangeurs à Agbodrafo, au Togo. À travers une collaboration avec le Bauhaus Universität Weimar, en Allemagne, elle réalise le projet M’YINGA, mon corps, exposé fin 2022 début 2023.  
En juin 2023, Eveline commence une résidence au sein de la Fondation Manuel Rivera-Ortiz où elle suit un accompagnement sur ses projets artistiques, avec Florent Basiletti. Elle y assure également la coordination des artistes durant le festival Les Rencontres d’Arles. Durant la programmation Fotohaus Berlin 2023, Eveline projette sa série Peogo, et réalise une rencontre-projection autour de son travail Zirk à Scharaun, à Berlin. Elle expose Zirk et Peogo à Arles, en décembre 2023, à la Fondation MRO. Eveline expose en janvier et février 2024, sa série Zirk au Goethe Institut de Ouagadougou et en avril 2024 sa série Peogo, lors du festival Emoi photographique, à Angoulême.

Zirk est une forme de méditation islamique dans laquelle des phrases ou des prières sont chantées à plusieurs reprises. Dans l’islam soufi, Zirk se réfère à la fois à l’acte de se souvenir ainsi qu’aux prières utilisées dans ces actes de rappel. Issue d’une famille musulmane, cette religion reste celle de mon enfance. Mes parents ont été décisionnaires de ma croyance et du chemin à suivre dans ma pratique religieuse. Toutes ces questions ont émergé après avoir dressé le constat de ne pas me sentir en accord avec mes propres convictions et également de ne pas ressentir de connexion divine dans ma relation avec l’islam. Je dresse le constat que pour moi, la foi est personnelle.

Peogo est un panier traditionnel offert pendant le mariage au Burkina Faso ; le panier de la mariée ou Pougpal Péogo en mooré. Ces plats sont la fierté de certains couples et ils sont souvent utilisés pour de rares occasions ou en tant que trophées chez les familles. Cependant, cette pratique est de moins en moins courante, avec l’évolution et la modernité, les jeunes couples burkinabé trouvent que ces plats sont encombrants. Ce travail s’accompagne de témoignages et de récits enregistrés à propos de cette tradition qui est transmise de génération en génération. Cela permet de découvrir les objets qui composent le Peogo, tels que la calebasse, le tamie, la spatule, généralement des ustensiles de cuisine décrits comme indispensables à la jeune épouse lorsqu’elle aura rejoint la cour de son mari.


partenaires : Ambassade de France au Burkina Faso, Goethe-Institut Ouagadougou, Photosa - biennale photographique du Burkina Faso, Atelier SHL, La Kabine


du 3 juillet au 24 septembre 2023
au 18 rue de la Calade — Arles


Grow Up        est un programme d’expositions, proposant des regards croisés sur le mouvement des plantes à travers le monde. Berceau de la biodiversité et des tensions environnementales, la vingtaine d’artistes ont un ancrage géographique en Amérique du Sud, Amérique Central ou encore à Taïwan. Chaque focus met en avant la relation entre les plantes et l’Homme, explorant les relations locales d’un territoire mais aussi internationales. Cette échelle géographique traverse les récits et questions politiques, sociales, environnementales mais aussi les questions post colonialistes. De l’Amazonie, au Costa Rica, jusqu’à Taïwan, les projets croisent les plantes maîtresses, le chamanisme, la drogue mais aussi l’exploration sensible d’un territoire.

Cette relation aux plantes est centrale, elles sont sacrées et au cœur des cultures et croyances locales, Grow Up souhaite cultiver et faire grandir les consciences sur notre rapport au vivant. Fotohaus est invité à prolonger ce programme avec Nature et Société.



Artistes       
ATOCHA Pepe, BELTON Teo et GOUPIL Florence, BRASEY Thomas, COP Steph et PÖRNECZI Bálint, CROZE Céline, DE LATTRE Matthias, DINIZ José, ESCANDÓN Arguiñe et GROSS Yann, HENRY Nicolas, HERNÁNDEZ BRICEÑO Andrea, LAGHOUATI-RASHWAN Samir, LATHUILLÈRE Marc, MORAES Gabriel, NISSEN Mads, PROTTI Tommaso, RENARD Antoine. HSU Cheng-Tang, KUO Che-Hsi, WU Chuan-Lun. ALBANO Verdiana, CHAPUIS Isabelle, SCHAEFER Philippine, LesAssociés, Docks Collective, fiVe collective.

Commissaires invité.e.s    BEAUSSE Pascal, BOGET Christel, CHANG Meg, MELLO Ioana, KEHRER Klaus.

Direction artistique   
BASILETTI Florent 




Ayañawi

Pepe ATOCHA


Les plantes communiquent entre elles et avec leur environnement. Durant deux années d'immersion dans la jungle du Pérou, Pepe Atocha par un procédé expérimental, essaye de capturer l'essence des plantes. Après une retraite de trois semaines à l'ayahuasca avec des guérisseurs Shipibo, l'artiste décide de photographier avec le feu, une vision qui est venue comme une danse douce et silencieuse, au rythme du vent.

L'Amazonie a été modelée par l'homme pendant des siècles, sa composition est le produit du travail des peuples indigènes, la série est composée de portraits des guérisseurs et de portraits d'arbres. À l'heure où la médecine traditionnelle est vaincue par un virus, les guérisseurs Shipibo nous rappellent que nous pouvons nous soigner en prenant soin de la nature et de nous même.

commissaire      Florent BASILETTI 


Une journée de Cumbia

Teo BELTON & Florence GOUPIL


Une journée de Cumbia. La tradition orale est le souffle de la Terre. Au Pérou, trente-sept langues indigènes se sont éteintes au cours des cent dernières années. Les anciens et les chefs indigènes disparaissent et, avec eux, la mémoire vivante de la Terre et de sa biodiversité.

Cuidantsiqmi: Amour et Soin de la Terre. Les sécheresses et les chaleurs extrêmes ont détruit l'agriculture des populations indigènes et leur accès à l'eau potable, affectant leur état physique, mental et émotionnel. Le peuple indigène Quechua-Wari, vivant dans la Cordillera Blanca à Ancash, au Pérou, est confronté à une catastrophe environnementale qui met leur vie en danger.

commissaire      Florent BASILETTI
partenaires        The National Geographic Society’s Emergency Fund for Journlists, The Wellcome Trust Foundation

Boaventura

Thomas BRASEY


En 1819, poussés par la famine et la crise économique, quelque 2000 Suisses émigrèrent vers le Brésil. Après une traversée meurtrière, ils y fondèrent la ville de Nova Friburgo dans les montagnes avoisinant Rio de Janeiro. Censées permettre le développement d’une agriculture rentable, leurs nouvelles terres ne leur fournirent qu’à peine de quoi se nourrir, et la plupart des colons se dispersèrent. Certains retournèrent à Rio où ils vécurent dans la pauvreté et la délinquance, d’autres gagnèrent au nord les terres à café et y firent des affaires florissantes, notamment grâce à la pratique de l’esclavage.

commissaires    Florent BASILETTI, Klauss KEHRER 
partenaire          Kehrer Verlag



L’ESPACE ENTRE LES CHOSES 


GILLES MASSOT 



à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz





du 4 mars au 28 mai 2023
au 18 rue de la Calade — Arles




Au-delà d’une discipline, Gilles exprime des expressions multiples où se tissent la trame d’histoires mêlées, empreintes d’émotions particulières, dans le but de nous transmettre l’élégance du moment, portées par un flux constant de musique intérieure. Danseur, il porte son énergie vers un ailleurs, sans frontières, tout en étant cadré par la grille du monde, notamment à travers ses études d’architecture. La danse offre des intervalles comme le cadran du temps et de l’espace et permet d’ajuster le flux vital qui lient les êtres et fait ressentir les choses. Gilles provoque cet espace-temps fugitif et succinct pour le rendre leste. L’exposition l’Espace entre les choses est une volonté de rétrospective sur le travail de Gilles Massot dont le fil rouge est l’histoire de l’image, sa fabrication et sa reproduction. L’exposition est avant tout une question sur les multiples connexions qui font le travail pluridisciplinaire de Gilles Massot, réunissant les traces d’une grande partie de sa vie d’artiste et d’historien voyageur. Les séquences de l’exposition font référence au processus qui sous-tend son travail ; un processus qui lui fait établir au fil des ans des liens entre des récits, des techniques, des occurrences et des parties du monde. La sélection d’œuvres s’engage comme un décryptage des idées et réflexions de l’artiste sur notre rapport à l’image, à la photographie et à la création ; le temps et l’espace, deux thèmes au cœur de sa quête. Regard précurseur sur le mélange des médiums, par la théorie, Gilles nous dévoile un espace blanc complexe, une image en devenir ou déjà passée et ainsi invisible. Il nous propose une réécriture de l’histoire de la photographie, en parcourant les prémices d’un des premiers reporters photographe, jusqu’aux mystères des pyramides d’Égypte. L’ensemble confronte la mondialisation à la diversité et la multiplication des usages.  


Commissaire d’exposition         Florent BASILETTI











GILLES MASSOT 


ARTISTE, THEORICIEN, HISTORIEN

Sa pratique des arts visuels traite plus spécifiquement de la théorie de la photographie et de sa relation au temps et à l’espace. Il enseigne à LASALLE - College of the Arts à Singapour. Il a reçu la distinction culturelle française de Chevalier des Arts et des Lettres. Après avoir étudié l’architecture et la photographie à Marseille, il s’est installé à Singapour en 1981. Sa participation à la scène artistique locale l’a vu s’impliquer dans une série d’évènements artistiques. Dans les années 1990, il a beaucoup voyagé à travers l’Asie et l’Europe, un mode de vie qui a donné lieu à plus de cinquante expositions et à un vaste ensemble de travaux éditoriaux publiés dans divers magazines en Asie et en Europe. En 2010, il développe une recherche sur Jules Itier qui a réalisé les premiers daguerréotypes de la Chine, des Philippines, du Sri Lanka, de Singapour et du Viet Nam en 1844-45. Sous le nom de son alter ego Professeur Ma, il poursuit également une recherche sur les parallèles et les croisements entre les histoires respectives de la photographie et de la mécanique quantique.





ÉVÈNEMENTS

> programme 


Pour rejouer des fêtes Art of Parties, la fondation vous propose une série d’événements festifs avec les archives des soirées des années 90 à Singapour. Nuits magiques jusqu’à 2h du matin.


rsvp e.knapp@mrofoundation.org
Programme des visites guidées à venir.

Irrawaddy River & Printemps Birman

Isabelle HA EAV


Irrawaddy River Situés en Birmanie, l’Irrawaddy et la Salween sont à eux deux, les derniers fleuves libres d’Asie; c’est à dire sans barrages. En 2018, Isabelle Ha Eav traversait l’Irrawaddy, du nord au sud du pays. Le fleuve aujourd’hui en danger critique, apparaît à travers plusieurs figures survivantes; des pêcheurs nomades à la mangrove sauvage. Printemps Birman est un ouvrage collectif édité chez les éditions Héliotropismes, co-dirigé par Isabelle Ha Eav et Mayco Naing. Il présente 14 poètes birmans et rohingyas et 6 photographes, tous exilés, emprisonnés ou assassinés par les militaires depuis le coup d’État de février 2021.

partenaire     Fondation Act on your Future, Atelier SHL

du 29 octobre au 24 décembre 2022
au 18 rue de la Calade — Arles

Ascendance  relie une quinzaine d’artistes proposant des regards singuliers sur la notion de droits humains. Avec l’invitation de Francesca Todde, en résidence à la Fondation ; et une collaboration avec la Fondation Act on your future permet la sélection de 13 artistes émergent·e·s étant finaliste ou lauréat·e du Prix de photographie des droits humains

Artistes         Zoé AUBRY, Guillaume DELLEUSE, Isabelle HA EAV, Pierre-Kastriot JASHARI, Joanne JOHO, Younès KLOUCHE, Margot LANÇON, Thomas Yaël LOPES, Florent MENG LECHEVALIER, Leslie MOSQUIN, Laurence RASTI, Dorian SARI, Chloé SIMONIN, Francesca TODDE


Commissaire d’exposition         Florent BASILETTI

Partenaires         Fondation Act on your future, Atelier SHL, Boutographies, Théâtre du Centaure




Noms Inconnus

Zoé Aubry 


Dans sa forme de pensée, son travail est liberté, inquiétude, recherche, cohésion, connivence, jonglant entre des dimensions critiques et politiques. Se positionnant entre une critique sociétale et médiatique, ses recherches et travaux s'articulent autour de la problématique des modes de visualisation et de la transformation des formats de perception questionnant les usages et les gestes relatifs aux noms effacés de victimes de meurtres systémiques et structurels. Endommagées, les anti-images dont elle fait usage, agissent, activent, arment, suturent, se recomposent dans un mouvement collectif.

partenaire          Fondation Act on your Future 

BONU BURRË!

Pierre-Kastriot JASHARI


«Bonu Burrë!», en albanais « Sois un homme ! », reflète la condition des personnes LGBT de ce pays. La série dresse des portraits de jeunes Albanais homosexuels jouant de l'ambivalence entre le besoin de s'affirmer et l’obligation de se cacher. Des soirées secrètes aux récits de l’un des imams visionnés des centaines de milliers de fois par les Albanais en ligne,en passant par des paysages du pays, il reflète les problématiques et les conflits internes auxquels font face les personnes de la communauté LGBT dont la majorité mène une double vie. Il est avant tout une expérience personnelle intime, retraçant la propre construction identitaire de l'artiste.

partenaires    Fondation Act on your Future, Atelier SHL 
du 4 juillet au 25 septembre 2022
au 18 rue de la Calade — Arles

Dress Code        relie une quarantaine d’artistes proposant des regards singuliers sur l’identité et le vêtement dans le monde. L’habit est représentatif d’un aspect identitaire, il peut susciter le désir en sublimant le corps humain, notamment par la parure, mais aussi être révélateur de codes et de normes. Les codes vestimentaires permettent une intégration à la société ou a contrario le rejet, l’émancipation mais aussi la revendication.
Symbole de la globalisation, la mode, lieu de subjectivation et de désubjectivation, d’intervention et d’aliénation, contribue à l’émancipation sociale et physique. Cette évolution nous questionne sur pourquoi le vêtement est toujours au cœur de la problématique des identités. L’habillement prend toujours le pli d’être marqueur du sexe, de l’âge, du statut social, de la religion, de l’orientation sexuelle, des opinions politiques, de la richesse, de la sous-culture. Tantôt parure, costume, habit de scène ou de culte, les vêtements représentent des identités singulières mais également collectives.

Dress Code pose le regard sur cette relation identité - vêtement à travers notamment les Drag Queen de New York, les jumeaux au Nigéria, les rituels vaudous au Bénin et au Togo, les femmes zapotèques au Mexique, mais aussi par des investigations photographiques personnelles. Entre rites et marqueurs de genre, la vingtaine d’expositions propose un questionnement sur des identités singulières mais également collectives et traite l’habit comme émancipation ou revendication. Fotohaus propose une amplification du programme avec Sein und Schein, être et le paraître ; tout comme Fragiles, projet choral de Tendance floue, habité par les secousses qui traversent notre époque.



Artistes    Liza AMBROSSIO, Michela BENAGLIA, Delphine BLAST, Robin BLOCK DE FRIBERG, Manon BOYER, Elina BROTHERUS, Daniel CASTRO GARCÍA, Bruno CATTANI, Antonio D’AMBROSSIO, Sanne DE WILDE, Alexandre DUPEYRON, Amin EL DIB, Dmitry ERET, Benoît FERON, Collectif fiVe, Jeanne FRANK, Ching-Yuan HSU, Sara IMLOUL, Phumzile KHANYILE, Katerina KIRTOKA, Yevheniia KRIUK, Bénédicte KURZEN, Laurent LABORIE, Lawrence LEMAOANA, Lila NEUTRE, Frédéric NOY, Mathieu RICHER MAMOUSSE, Torsten SCHUMANN, Tendance Floue

Commissaires d’exposition    Marc BARBEY, Florent BASILETTI, Anne Marie BECKMANN, Christel BOGET, Françoise DELVOYE, Emilie DEMON, Agathe KALFAS, Klaus KEHRER, Chiara RUBERTI, Enrico STEFANELLI.

Blood Orange
Naranja de Sangre

Liza AMBROSSIO


Tout commence par une image mentale : une orange qui saigne. Contaminée par l’esthétique de la contre-culture japonaise et des rituels aztèques du sacrifice humain comme une forme de poétique, Liza Ambrossio mêle performance, intervention dans l’espace, vidéos, installations, pratiques de manipulation psychologique, science-fiction, ero guro et sorcellerie.

commissaires    Florent BASILETTI, Klaus KEHRER
partenaires         Kehrer Verlag, ChromaLuxe, Fondation Nadine

Spiritual Fabrics

Delphine BLAST & Bruno CATTANI



Avec Fleurs de l’Isthme, la photographe met en scène les femmes zapotèques, devenues des icônes de la féminité mexicaine et indigène. La sérialité des portraits matérialise cette communauté de femmes puissantes et leur sororité. Le vêtement est placé au centre comme marqueur de leur identité, dans un décorum épuré laissant toute sa place aux détails des matières (velours, satin, dentelle, fleurs) et à l’individualité des modèles.

Vodoo est une série de photographies réalisées au Bénin et au Togo en 2019 sur les rituels vaudous. Le Bénin est le lieu où est né le vaudou. Dans cette tradition vivent les rituels Egungun, les fantômes vivants du Bénin, du Togo et de certaines parties du reste de l’Afrique de l’Ouest. Chaque Egungun apparaît sous la forme d’un personnage vêtu d’une robe, donnant l’impression que le défunt fait une réapparition temporaire sur Terre. Cette impression est renforcée par les costumes volumineux des Egungun ; les tissus et les motifs qu’ils utilisent expriment le pouvoir de l’ancêtre .

commissaire  Agathe KALFAS
partenaires    Atelier SHL, Filip

The Savage, the Fool and the Bear & The Mamuthones


Michela BENAGLIA & Antonio D’AMBROSIO


Les sauvages, les fous, et les ours (Savages, Fools and Bears) sont représentés dans les mythes traditionnels et les rites ancestraux du monde entier sous forme de masques anthropologiques, parfois très semblables les uns aux autres. Les masques sont des créatures d’un univers parallèle. Ils vivent à l’intérieur de chaque être humain, ils sont l’expression de nos instincts les plus profonds et les plus ancestraux. Des bêtes ou des monstres qui n’ont pas besoin de cacher l’Homme qui est en eux.

À Mamoiada, on célèbre un rite païen dont les origines se perdent dans la nuit des temps. Au centre du rituel se trouvent les Mamuthones et les Issohadores : deux personnages masculins qui, bien que vêtus différemment et apparemment en contraste, sont en fait complémentaires, inséparables et indiscutables. Le rituel commence par l’habillage, qui atteint son apogée au moment où les Mamuthones et les Issohadores mettent leurs masques.

commissaires    Chiara RUBERTI, Enrico STEFANELLI
partenaire          Photolux Festival


du 15 avril au 9 juin 2022
au 18 rue de la Calade — Arles

Sont rassemblées dans cette exposition La Dignité des Gitans des photographies de Christine Turnauer prises entre 2011 et 2016, d’abord en Inde, où l’on retrace les racines des Gitans, puis en Europe de l’Est où ses nombreux voyages l’ont amenée en Roumanie, en Bulgarie, en Hongrie, au Kosovo et au Monténégro. Les différents métiers photographiés forment un pont entre les nomades indiens et les Gitans d’Europe de l’Est. Tous ses voyages ont donné naissance à des photographies inspirantes et émouvantes.

Cette exposition présente également au deuxième étage un Hommage à mes amis Gitanos avec des photographies prises essentiellement à Arles en 2019. En effet, lors de son exposition « Présence » réalisée en co-production avec le service de la Culture de la Ville d’Arles à la Chapelle Sainte-Anne en 2018, la photographe Christine Turnauer forge des amitiés qui lui ont donné envie de rendre également un hommage à ses amis Gitanos d’Arles et de Camargue dans cette exposition rétrospective de son travail sur les Gitans présentée à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz d’avril à juin 2022.
Cette exposition personnelle rassemble près de 125 photographies en noir et blanc sur les trois étages de la Fondation.

Des photographies de Christine Turnauer sur les Gitans avaient été présentées préalablement pour la première fois en Autriche au Forum am Schillerplatz en octobre 2017 avec la publication de son livre de photographies « La Dignité des Gitans » édité en deux langues (anglais, allemand) chez Hatje Cantz en Europe en 2017 et D.A.P Publishing pour les Etats-Unis en 2018. Cet ouvrage ainsi que des tirages de collection ont également été présenté en exclusivité à San Francisco (2018, KLV Art Projects) et à Shanghaï (2018, KLV Art Projects).


Christine Turnauer (1946-) a commencé sa carrière photographique à Paris où elle devient notamment l’assistante de Frank Horvat de 1974 à 1976. Elle travaille ensuite comme photographe indépendante jusqu’en 1979, date à laquelle elle émigre au Canada. Elle y poursuit plusieurs projets dont le plus important consacré à des portraits de danseurs traditionnels nord-amérindiens.

En 1992, son travail est publié au Canada sous le titre Portraits et en 2019 en Europe sous le titre I saw more than I can tell (éditions Hatje Cantz) et est notamment exposé au Weltmuseum de Vienne en 2021-2022.
Après son retour en Europe en 1995, elle poursuit ses projets photographiques en voyageant au Japon, en Roumanie, en Ethiopie, à Jérusalem, en Inde, en Grèce et en Mongolie. Son travail Présence a été également publié chez Hatje Cantz et a fait l’objet d’une grande exposition rétrospective à Vienne en 2014 et à Arles en 2018.

Son dernier projet photographique se concentre sur la dignité des gitans et l’a amené au nord-Ouest de l’Inde où se trouvent les racines, puis en Roumanie, en Hongrie, en Bulgarie, au Monténégro et au Kosovo. Son livre La Dignité des Gitans a été publié en Europe en 2017 (éditions Hatje Cantz) et aux Etats-Unis en 2018 (D.A.P Publishing).
En 2018, lors de son exposition Présence à Arles, elle forge des amitiés qui lui ont donné envie de rendre un « Hommage à ses amis Gitanos » d’Arles et de Camargue, également présenté dans cette exposition.


Commissaire d’exposition    Karine LISBONNE.


Visites guidées en présence de l’artiste ou la commissaire, les 19 et 26 avril et 3, 17 et 31 mai à 15h


Merci à nos équipes, à l’artiste, à la commissaire et, en particulier, aux partenaires de l’exposition.

 



du 21 mai au 12 juin 2022
au Palazzo Duccale — Lucca, Italie

Embarquez pour un roadtrip sur le chemin de l'amour en territoire kurde.
Afin de questionner l’intersection entre lutte contre le patriarcat et lutte d’indépendance kurde Laura Lafon entame un documentaire à l’est de la Turquie sur l’amour. What is love ?

Mais Laura ne voyage pas seule. Accompagnée par un amant photographe, Martin Gallone, leur duo est source incessante de questions. Commence alors un dialogue de jeu photographique. Comment les jeunes kurdes envisagent et vivent l’amour dans un contexte très traditionnel ? Que représente le fantasme du couple libre occidental ?

Les autoportraits de leur couple inventé se mêlent aux mises en scène réalisées avec les jeunes kurdes. Lafon questionne les hommes, le sexe, l’amour, le mariage, ces paroles nous font naviguer entre amours interdites, traditions et patriarcat suffoquant.

You could even die for not being a real couple, rappelle que l’intime est politique. C’est un dialogue à la fois tragique et drôle sur les constructions sociales de l’amour et les contextes culturels de son exercice. Une autofiction qui nous entraîne dans une histoire d’amour au Kurdistan, ce pays qui se bat pour exister.


Laura Lafon (1989. Toulouse) est photographe, éditrice et directrice artistique de Gaze, la revue des regards féminins. Elle est aussi à l'initiative de Lusted Men, une collection de photographies érotiques d’hommes.
Elle aime les images, en faire, en collecter, en commander... et voit la photo comme un jeu doté d’un énorme pouvoir : représenter de nouvelles visions du monde.

Martin Gallone (1990. Provence) est photographe et réalisateur. Membre de l’artist-run space La Nombreuse à Bruxelles. Il réalise des projets à long terme dans lesquels les frontières entre travail documentaire et vie personnelle s’effacent.
Depuis 2015 avec Nicolas Catalano il documente la scène musicale bruxelloise sous le nom ‘La Straussphère’.


Commissaire d’exposition    Florent BASILETTI.
Partenaire    PhotoLux Festival.






Merci à nos équipes, à l’artiste, au commissaire et, en particulier, aux partenaires de l’exposition.

 


du 4 juillet au 26 septembre 2021
au 18 rue de la Calade — Arles

Échos système        est un programme envisageant un vivant incertain où les artistes nous plongent dans des problématiques actuelles en lien avec les migrations, (Les Chants de l’Asphodèle, Mathias Benguigui et Agathe Kalfas), la mémoire (Sauvegarde retrouvée 2.0, Jérôme Cortie, Cuba, Manuel Rivera-Ortiz), le féminisme (Les marques, Elsa Leydier). Réalité virtuelle, augmentée (Au bord du réel, Jean-Christian Bourcart) et archives (AMC Seeds, Archives of Modern Conflicts ; Time Atlas, Niina Vatanen) façonnent une vision et une perception renouvelée du vivant et des relations sociétales qui en découlent. Des récits exprimant nos peurs par l'imaginaire (D’ici, ça ne paraît pas si loin, LesAssociés) ou la violence (American Mirror, Philip Montgomery). Ces visions explorent les facettes de l’individu, la solitude (Métropolis, Barbara Wolff), le genre (Identité et masque, Anno Wilms) ou l'érotisme (Behind desire, Chaussee 36) ; en lien avec la thématique de Fotohaus, Persona. Un ensemble interrelié face aux problématiques actuelles, aux crises sanitaires (Sauver les corps, LesAssociés/ParisBerlin), écologiques et politiques (Drop Out, Hoël Duret) nous questionnant sur l’avenir de l’humanité (Surviving Humanity, Alberto Giuliani).


Commissaires d’exposition

Marc BARBEY, Florent BASILETTI, Anne Marie BECKMANN, Christel BOGET, Lionel CHARRIER, Klaus KEHRER, Luce LEBART, Mathilde LEROY, Timothy PRUS, Chiara RUBERTI, Enrico STEFANELLI.


Grand partenaires 2021
ChromaLuxe, Fotohaus

Partenaires 2021
AMC, Arte, Atelier SHL, Chaussee 36, Collection Regard, Deutsche Börse Photography Foundation, Fujifilm, Freundeskreis Willy-Brandt-Haus, HASY Galerie, Institut français Berlin, Kehrer Verlag, LesAssociés, Les Filles de la Photo, ENS Louis-Lumière, ParisBerlin>fotogroup, Picto, PHOTOLUX, Stiftung Anno Wilms, Total Allemagne, WhiteWall


Les Chants de l’Asphodèle

Mathias BENGUIGUIAgathe KALFAS


Les Chants de l’Asphodèle est un projet à quatre mains mêlant textes et images, réalisé par Agathe Kalfas et Mathias Benguigui sur l’île de Lesbos entre 2016 et 2020. Naviguant aux frontières du documentaire et de la fiction, ce travail au long cours invite à une autre lecture des problématiques contemporaines de ce territoire ultra-médiatisé, en faisant dialoguer traces du passé, mythologie et mémoire collective de la migration…

commissaire    Lionel CHARRIER
partenaires      Atelier SHL, ChromaLuxe, Fujifilm France

Au bord du Réel

Jean-Christian BOURCART


Jean Christian Bourcart nous propose des formes étranges, hallucinées, des personnages fantomatiques, improbables jaillissent d’un logiciel générateur d’images, envahissent et contaminent les archives photographiques d’un petit village breton.
Les surfaces artificielles viennent se heurter aux zones du réel, un espace fantasmé où le vrai et le faux se côtoient, le passé et le futur s’affrontent et se séduisent. Superposition de strates qui révèlent une matière au virtuel et une virtualité à la matière…

commissaire    Thierry MERRÉ
partenaire        HASY Galerie

Sauvegarde Retrouvée 2.0

Jérôme CORTIE 


En 1977, la retenue d’eau de Villeneuve-de-la-Raho, Pyrénées Orientales, est créée, engloutissant les cultures préexistantes. Bien des années plus tard, suite à des recherches dans le sous-sol du lac asséché, des « chimigrammes » sont retrouvés.
Sauvegarde retrouvée 2.0 est une exposition virtuelle qui se déploie comme un espace fictionnel au cours d’une fouille archéologique du futur. Les chercheurs n’ont alors plus aucun souvenir du passé argentique de la photographie…

commissaire    Luce LEBART
partenaires      Atelier SHL, ChromaLuxe, ENS Louis-Lumière

Drop Out

Hoël DURET


Le film Drop out est un récit d’anticipation, une climate-fiction qui emmène son narrateur vers la Nouvelle-Zélande à la recherche d’un remède à la crise climatique qui couve. Dans ce territoire où l’homme s’est établi récemment, il pense pouvoir découvrir une alternative aux vieilles sociétés qui n’acceptent plus d’être tributaires de leur environnement. Alors qu’il partage l’écriture de son film avec un groupe d’étudiants, la confusion générale gagne l’île. La crise sanitaire du printemps 2020 rattrape l’écriture et sa fiction catastrophique se rapproche insidieusement du réel…

commissaire    Florent BASILETTI
partenaire        ChromaLuxe

American Mirror

Philip MONTGOMERY


American Mirror est un portrait de la volatilité américaine — une vision d’une nation en mouvement, déchirée entre son avenir et son passé. Les émeutes de 2014 à Ferguson sont devenues un tournant crucial, non seulement pour la compréhension que le photographe a de sa patrie, mais aussi pour l’Amérique elle-même. Le sentiment d’optimisme et de progrès engendré par l’élection du premier président noir s’est transformé en quelque chose d’autre : un État fracturé, troublé et en proie à des conflits. Les protagonistes des tableaux de Montgomery sont des citoyens américains moyens, saisis entre des moments de chagrin, de crise, de colère, d’euphorie, de peur et de soulagement. Montgomery se situe dans la tradition de la photographie documentaire, bien que son approche soit résolument plus cinématographique, capturant de manière poignante une nation figée comme dans un arrêt sur image — une tragédie qui se déroule sans fin…

commissaire    Anne-Marie BECKMANN
partenaires      Deutsche Börse Photography Foundation, Fotohaus


Livres


disponibles dans notre boutique
Voici les livres en lien avec nos expositions, écrivez-nous si vous souhaitez en réserver un signé par l’artiste...




Evènements


du 4 juillet au 10 juillet
Pendant la semaine d’ouverture venez rencontrer, visiter, débattre, regarder...




Projections


Oeildeep


le 9 juillet à 18h

Oeildeep est un organisme de formation qui a pour vocation de soutenir la création photographique par le biais de Masterclass sur 6 mois, encadrés par 3 experts renommés.
Chaque année une projection est organisée lors des Rencontres d’Arles pour présenter les projets des photographes réalisés lors des Masterclass. Le vendredi 9 juillet, Oeildeep vous invite dans le patio pour découvrir leurs plus récents talents...



Kinohaus


du 4 juillet au 26 septembre

Au sein de la programmation de Fotohaus, Kinohaus propose une série de documentaires et de films venant en complément des expositions de la thématique de Persona, présentée par les partenaires suivant : ARTE, l’agence de photographes berlinois Ostkreuz, le collectif LesAssociés, le projet multimédia The Smell of Dust, une sélection de la Fondation MRO, etc.

Rendez-vous tous les jours dans notre Kinohaus pour visionner des courts et long-métrages



du 29 juin au 20 septembre 2020
au 18 rue de la Calade — Arles

Ce que nous vivons aujourd’hui est sans précédent, chacun d’entre nous est touché. Pourtant, nous poursuivons notre travail, nous désirons vous ouvrir nos portes et nos bras pour partager, avec vous    Les Pionniers.


Cet été, nous tenons à maintenir les expositions tout d’abord pour vous, chers visiteurs, vous toujours plus nombreux chaque année (près de 40 000 l’été dernier) et aussi pour soutenir les 23 artistes et commissaires qui ont mis tout leur cœur dans ce programme. Avec nos partenaires et notamment ChromaLuxe, notre grand partenaire, nous souhaitons aller de l’avant malgré tout et continuer à soutenir les photographes, les artistes qui sont en prise avec les enjeux de notre époque. Et plus encore, nous tenons à ouvrir pour les personnes et les causes représentées sur nos murs.

À Arles, capitale de la photographie, la Fondation MRO donne à voir et à entendre les voix d’hommes et de femmes capables d’aller bousculer les frontières établies par nos perceptions sociales, pour voir, pour appréhender avec plus d’humanité le monde dont nous faisons partie.

Dans le respect des normes de santé établies et des consignes données par les pouvoirs publics, sur plus de 600 mètres carrés d’espace d’exposition, le programme LES PIONNIERS fera résonner les voix de photographes, de vidéastes, d’artistes sonores, de militants et de citoyens engagés dans l’amélioration nos vies et dans le développement de nos consciences face à la diversité et à la richesse du monde



Commissaires d’exposition    Nicolas HAVETTE, Nicole BERTOLT, Lionel CHARRIER, Audrey HOAREAU.
Grand partenaire 2020    ChromaLuxe

Partenaires 2020    Ministère de la Culture République de Chine (Taiwan), Centre culturel de Taiwan à Paris, Hospice Général, Universal Music Francce, Cohérie Boris Vian, Fujifilm, Action Collective Temporaire Blinkl, Les lectures électrique, Atelier SHL.



du 1er juillet au 22 septembre 2019
au 18 rue de la Calade — Arles

Hey! What’s going on?        Sur l’album What’s Going On, Marvin Gaye délivre un sublime message d’amour universel que la photographie de la pochette – visage impassible mais serein, sous la pluie – exprime à merveille. C’est à cette attitude que la Fondation Manuel Rivera-Ortiz vous convie. À l’heure où des États-Unis, de la Chine, de l’Ukraine, du Brésil, de l’Italie et de Taïwan, des chants oubliés se réveillent.

À l’heure où dictatures, régimes autoritaires, populistes et sectarismes trouvent un terreau fertile pour pousser sur les nouvelles inorganisations du monde, le programme Hey! What’s Going On? sonne comme un appel à la prise de conscience, à la dignité et à la paix, tout en gardant une attention très particulière aux populations oubliées des focus des grands médias.



Commissaires d’exposition    Nicolas HAVETTE, Madj, Nicolas LEVY, Laura SERANI, Ioana DE MELLO, Laura NOBLE, Enrico STEFANELLI.
Grand partenaire 2019    ChromaLuxe

Partenaires 2019    CPAFFC, Centre culturel de Taiwan à Paris, Universal Music France, Motown, Iandé, PHOTOLUX, Atelier SHL, Johein Technology Inc.



du 2 juillet au 23 septembre 2018
au 18 rue de la Calade — Arles

HOPE        explore les possibilités plastiques de l’image comme document et le document comme facteur de connaissances. HOPE présente la photographie comme une expérience, comme un partage. Elle présente le travail d’hommes et de femmes qui ont choisi de réaliser des images, parfois en parallèle de leur profession, pour influer sur leur vie et leur environnement. Les photographes ne sont pas uniquement des témoins mais deviennent des acteurs utilisant tous les moyens à leur disposition: de la chambre photographique au smartphone, du livre unique à la collection Instagram. Le parcours des 13 expositions sera initiatique, parfois grave, parfois amusant, toujours sensible car la prise de conscience ne peut se séparer de l’émotion ni de l’étude.

Dans une volonté de ne pas catégoriser le monde par une esthétique documentaire la Fondation Manuel Rivera Ortiz partage avec vous l’énergie créatrice de la scène documentaire internationale.



Commissaires d’exposition    Nicolas HAVETTE, Alain MINGAM, Cathy EDELMAN, Anette SKUGGEDAL, Enrico STEFANELLI.
Grand partenaire 2018    ChromaLuxe

Partenaires 2018    Ministère de la Culture de la République de Chine (Taiwan), Centre culturel de Taiwan à Paris, Diaphane, CASE Art Fund, Le Magasin des Jouets, LUMINA Gallery, Muscari, PHOTOLUX, Atelier SHL.





THE ARLES DOC’HOUSE

à la Fondation Manuel Rivera-Ortiz




Enri CANAJ
Ismail FERDOUS
Edith PIAF
fotofever
Tony GENTILE
Pablo Ernesto PIOVANO



Consulter le Dossier de Presse 2017 


du 3 juillet au 23 septembre 2017
au 18 rue de la Calade — Arles

THE ARLES DOC’HOUSE        est la troisième exposition estivale organisée par la Fondation dans notre hôtel particulier au coeur du centre historique d’Arles. Nous défendons des projets documentaires engagés et sommes soucieux de donner à notre public des regards d’auteurs et commissaires conscients de notre époque et de ses enjeux. Notre programme d’exposiion de l’été interroge autant la forme que le fond de ce que l’on peut appeler: le documentaire.

La Fondation est la maison de tous les styles documentaires :
Off productions et le siècle d’Édith Piaf, le regard des lauréats de notre bourse Enri Canaj et Ismail Ferdous, la guerre qui s’oppose à la Mafia Sicilienne avec Tony Gentile presenté par PhotoLux sans oublier nos plus récents partenaires la foire Fotofever et ses 10 galerie invitées, ains que la plateforme en ligne de films documentaires Tënk.

La Fondation avec son programme hors des sentiers balisés s’affirme année après année comme un lieu culturel et humaniste incontournable d’Arles en défendant une photographie consciente et à l’écoute des pratiques et des sujets de son temps. Nous sommes ravis de vous accueillir, vous rencontrer, car la Fondation reste avant tout un lieu de rencontre et d’échange.



Commissaires d’exposition   Nicolas HAVETTE, Tanguy DAIRAINE, Cécile SCHALL, Enrico STEFANELLI.

Partenaires 2017    DigitaliveProduction, OFF Productions, fotofever, PHOTOLUX, Atelier SHL, Tënk, EXALUX, Structures.






Dominic NAHR
Patrizia BONANZINGA
Laurence BONVIN
Pablo Ernesto PIOVANO
Rubén SALGADO ESCUDERO
Rony ZAKARIA
Hyong-Ryol BAK



Consulter le Dossier de Presse 2016 


du 3 juillet au 23 septembre 2017
au 18 rue de la Calade — Arles

TIME LINES        propose une expérience visuelle inédite qui tente de documenter notre histoire contemporaine, d’en présenter la complexité et d’en dénoncer ses incohérences.

´L’Hôtel Blain est pour la deuxième année l’écrin incontournable arlésien du documentaire.
Le photographe Dominic NAHR trace à l’aide d’images précises la jeune histoire du Sud Soudan ; le dernier projet de Patrizia BONANZINGA utilise la photographie pour exprimer la manière dans laquelle le temps est vécu dans des pays géographiquement aux antipodes, aux développement économiques et sociaux inégaux ; Pablo Ernesto PIOVANO nous entraîne à prendre pleinement conscience des conséquences désastreuse de l’utilisation massive des pesticides sur les cultures en Argentine ; Rubén SALGADO ESCUDERO montre comment l’introduction des panneaux solaires et photovoltaïques améliore la vie des populations rurales et remet en perspective l’idée de modernité tant critiquée aujourd’hui dans les sociétés occidentales ; Rony ZAKARIA présenté par PhotoLux nous parleavec hmanité des rites, des traditions empreintes d’une spiritualité et d’une beauté poétique qui lient sur cet archipel indonésien homme et nature ; enfin, dans l’héritage du mouvement Slow, Hyong-Ryol BAK explore les relations entre homme et nature, navigant entre surfaces et perspectives, nous invitant à le suivre dans une interprétation personnelle des fractures du paysage contemporain.

Entre héritages du photojournalisme et engagement documentaire contemporain, la Fondation Manuel Rivera-Ortiz se veut être un soutien constant à la création et une lie de rencontres convivial entre toutes les générations pendant les Rencontres d’Arles et à l’année. Nous sommes heureux de partager de manière généreuse et gratuite l’ensemble de ces travaux de grande qualité éthique avec le public arlésien pour cet été 2016.



Commissaires d’exposition    Nicolas HAVETTE, Peter PFRUNDER, Dimitri BECK, Sunghee LEE.
Grand partenaire 2016    ProHelvetia

Partenaires 2016    The Swiss Foundation of Photography, Fotostiftung Schweiz, Foundation GoEun, PHOTOLUX, Fidal, Atelier SHL.



du 12 novembre 2015 au 20 janvier 2016
au 18 rue de la Calade — Arles

LÀ, D’OÙ VIENT LE BRUIT        est tiré de la vidéo réalisée par Edouard Beau sur le front contre l’E.I en 2014. Le responsable de la faction kurde demande à ses hommes de ne pas tirer, de rester patiemment là où ils sont et d’écouter là d’où vient le bruit des tirs. L’ouïe, dans le noir, devient l’unique repère... Fermer les yeux, tendre l’oreille, se concentrer, ne pas tirer... Et, bien évidemment, sous le coup du stress, de la peur et de l’ignorance face à la situation, là comme ailleurs, les hommes bientôt usent de leur munitions inutilement dans la nuit profonde...

Pour cette deuxième exposition dans sa nouvelle maison arlésienne, la fondation Manuel Rivera-Ortiz vous propose d’écouter le bruit du monde et, grâce aux photographes et vidéastes choisis avec soins, de vous approcher de la source de ces bruits et de leurs conséquences : avec Edouard Beau nous parcourerons l’histoire de l’Irak depuis le début du XXIe siècle, avec Titus Simoens nous irons écouter ce que les montagnes chinoises ont à apprendre aux jeunes garçons qui grandissent sous leurs ailes, avec Laurence Bonvin nous irons à l’écoute minitieuse des populations déplacées de Captown, avec Pablo Ernesto Piovano nous serons plongés dans les terribles conséquences humaines des traitements chimiques des territoires agricoles en Argentine, échos fatal des accords passés par le pays avec les grandes firmes de l’agro alimentaire et enfin les sculptures de Simo Aagadi nous ramèneront ici et maintenant avec l’empreinte des corps de migrants que leur chemin chaotique a mené jusqu’à nous.
Entre photographies, films et installations sonores documentant les infra-sons qui se situent sous le seuil de l’attention médiatique, vous serez accompagnés par les artistes à la rencontre d’hommes et de femmes qui vivent pris dans l’engrenage d’un monde qui ne leur a pas demandé leur avis.

Les expositions que vous découvrirez ne sont pas des consécrations d’artistes mais des étapes de travail, des partages de réflexions et d’attentions à notre monde. Ce sont les débuts d’un dialogue triangulaire entre les artistes, les hommes et femmes qui apparaissent sur les images et vous.



Commissaire d’exposition    Nicolas HAVETTE

Grand partenaire 2015    PHOTON Labo Photo Pro