du 7 juillet au 5 octobre 2025
au 18 rue de la Calade — Arles
Sortilèges
En 2025, la Fondation Manuel Rivera Ortiz célèbre ses 10 ans à l’Hôtel Blain avec une exploration envoûtante du mystère, de la magie et des mondes occultes. Ce programme invite à franchir le seuil de l’invisible, à sonder l’inconnu, à interroger les croyances qui défient la raison. Entre ombre et lumière, rites anciens, légendes et forces mystiques s’entrelacent. Les frontières vacillent, laissant place à un univers où l’étrange et le merveilleux se confondent.
Chaque exposition devient un passage, une résonance de traditions occultées, une immersion dans l’insaisissable. Loin des certitudes, ce voyage sensoriel ouvre les portes de l’imaginaire et dévoile l’aura du mystère. Il interroge les concepts du bien et du mal : qu’est-ce qui est considéré comme néfaste, qu’est-ce qui relève du spirituel ? La sorcellerie et les pratiques occultes, souvent marginalisées, sont-elles des expressions d’un pouvoir mystique ou d’une insoumission aux normes sociales ?
La croyance et la sorcellerie sont intimement liées, traversant l’histoire comme des reflets de nos peurs et de nos aspirations. L’arrivée de l’écriture et la diffusion de la Bible ont marqué un tournant, donnant naissance à une structuration du sacralisé et du profane. Ce bouleversement a déclenché les chasses aux sorcières, persécutant celles et ceux qui incarnaient un savoir ancien, une parole hors des dogmes, un contre-pouvoir redouté.
À travers la figure de la Vierge Noire, de Sainte Sarah, la programmation interroge ces croyances populaires qui, entre dévotion et transgression, transcendent les cultures et les époques. La figure de la sorcière, tour à tour crainte et réhabilitée, se décline en une lecture féministe de l’histoire : symbole de pouvoir, de résistance et de connaissance interdite.
au 18 rue de la Calade — Arles
Sortilèges
En 2025, la Fondation Manuel Rivera Ortiz célèbre ses 10 ans à l’Hôtel Blain avec une exploration envoûtante du mystère, de la magie et des mondes occultes. Ce programme invite à franchir le seuil de l’invisible, à sonder l’inconnu, à interroger les croyances qui défient la raison. Entre ombre et lumière, rites anciens, légendes et forces mystiques s’entrelacent. Les frontières vacillent, laissant place à un univers où l’étrange et le merveilleux se confondent.
Chaque exposition devient un passage, une résonance de traditions occultées, une immersion dans l’insaisissable. Loin des certitudes, ce voyage sensoriel ouvre les portes de l’imaginaire et dévoile l’aura du mystère. Il interroge les concepts du bien et du mal : qu’est-ce qui est considéré comme néfaste, qu’est-ce qui relève du spirituel ? La sorcellerie et les pratiques occultes, souvent marginalisées, sont-elles des expressions d’un pouvoir mystique ou d’une insoumission aux normes sociales ?
La croyance et la sorcellerie sont intimement liées, traversant l’histoire comme des reflets de nos peurs et de nos aspirations. L’arrivée de l’écriture et la diffusion de la Bible ont marqué un tournant, donnant naissance à une structuration du sacralisé et du profane. Ce bouleversement a déclenché les chasses aux sorcières, persécutant celles et ceux qui incarnaient un savoir ancien, une parole hors des dogmes, un contre-pouvoir redouté.
À travers la figure de la Vierge Noire, de Sainte Sarah, la programmation interroge ces croyances populaires qui, entre dévotion et transgression, transcendent les cultures et les époques. La figure de la sorcière, tour à tour crainte et réhabilitée, se décline en une lecture féministe de l’histoire : symbole de pouvoir, de résistance et de connaissance interdite.
Fotohaus amplifie cette programmation avec la thématique Kontroverse et Paradoxe, invitant à explorer les tensions et les contradictions qui surgissent lorsque les croyances se confrontent à la réalité. Dans une société française et européenne marquée par le rationalisme, la spiritualité demeure souvent reléguée à la périphérie du discours dominant, oscillant entre fascination et rejet.
Ainsi, Sortilèges invite à questionner l’ordre établi, découvrir la part cachée de nos cultures et à réhabiliter le mystérieux dans nos sociétés contemporaines. Aujourd’hui, alors que certaines sociétés voient un déclin des figures hors normes - qu’elles soient liées au féminisme, à la contestation ou à d’autres formes de singularités - Sortilèges ouvre une réflexion sur ces mémoires occultées et leur résonance dans notre monde actuel.
La société occidentale, en érigeant le rationalisme en norme, a souvent rejeté ou minimisé les formes de spiritualité qui échappent à ses cadres institutionnels. Pourtant, ces croyances et ces pratiques marginalisées continuent d’exister, porteuses d’une autre lecture du monde. Peut-on encore accepter l’inexplicable ? Sommes-nous prêts à embrasser ces traditions, ces croyances et ces savoirs refoulés pour construire un monde plus ouvert ? Ou bien sommes-nous condamnés à perpétuer l’exclusion de ce qui dépasse notre raison ?
Artistes
Joan ALVADO, Ian CHEIBUB, Maja DANIELS, Alexandre Dupeyron DUPEYRON, Weronika GĘSICKA, Jann HOEFER, Martin LAMBERTY, Laura LAFON CADILHAC, Silvia PRIÓ, Virginie REBETEZ, Wlad SIMITCH, Ann-Christine WOEHRL.
Collectifs
FREELENS, INLAND, Laif.
Commissaires
Anne-Marie BECKMANN, Christel BOGET, Gilles CARGUERAY, Emmanuelle HASCOËT, Klaus KEHRER, David KERN, Heike OLLERTZ, HILDESHEIM PIROT ZIEGLER, Cornelia SIEBERT.
Direction artistique
Florent BASILETTI